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Canada basketball

Kacie Bosch savoure chaque instant passé avec l’équipe 3x3 du Canada

3X3 Femmes

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1/9/2022

Quand Kacie Bosch a joué son premier match de 3x3 pour Équipe Canada, elle n’avait fait que trois entraînements. Même si elle a essayé de se préparer en regardant des vidéos des tournois FIBA 3x3 passés sur YouTube, elle a rapidement compris que le seul moyen de se préparer pour le 3x3 était de jouer. 

Les deux premiers tournois de Bosch avec le Canada étaient l’AmeriCup féminin FIBA 3x3 et la Coupe du monde féminine FIBA 3x3.  

« C’était super, » a dit Bosch. « Les deux premiers tournois que j’ai joués étaient l’AmeriCup et la Coupe du monde. Je veux dire, c’est un bon début. »

La joueuse de 5 pieds 9 originaire d’Alberta a passé deux ans à jouer pour les Bulldogs de Gonzaga avant de retourner chez elle pour finir sa carrière collégiale à l’Université de Lethbridge. Après une carrière de joueuse à succès, Bosch n’a jamais pensé jouer un jour au 3x3 mais après avoir rejoint l’équipe à Miami pour le weekend de l’AmeriCup évoqué plus haut, elle s’est prise au jeu.

« J’ai essayé d’apprendre avant de commencer en regardant des vidéos de 3x3 sur YouTube, mais ça allait tellement vite, » a dit Bosch en riant. « Même quand on regarde un match à la télé, on se dit, ‘Ouais, ça va plutôt vite,’ mais dès que tu es en plein de dedans, [tu réalises combien ce sport est rapide]. Cela demande tellement d’efforts. On n’a pas le temps de lever le pied. Après l’AmeriCup, je me disais, 'Ouais. En fait, c’est encore mieux.' »

Après ce premier weekend à Miami, Bosch a continué de s’entraîner avec sa coéquipière Paige Crozon, qui vit aussi en Alberta. Quand Crozon a évoqué la Coupe du Monde à venir, Bosch était confuse parce qu’on ne lui avait pas dit qu’elle ferait partie de l’équipe pour cette compétition. Après cette confusion initiale, les deux coéquipières ont réalisé qu’un courriel incorrect avait été envoyé à Bosch et qu’elle n’avait reçu aucune correspondance de l’équipe, y compris un courriel lui expliquant qu’elle était maintenant membre de l’équipe de 3x d’Équipe Canada. 

« [Crozon] m’a dit, ‘Oui, tu viens. Tu viens à la Coupe du monde,’ Puis j’ai réalisé qu’on n’avait pas utilisé le bon courriel, » a dit Bosch. « On a corrigé mon courriel et je me suis dit, ‘Oh, ok, ça marche maintenant.’ Et depuis, je fais partie de l’équipe et je prends beaucoup de plaisir. Je passe mes meilleurs moments. »

Cela fait maintenant un an que Bosch joue aux côtés de Crozon, Michelle Plouffe et Katherine Plouffe. En regardant les quatre joueuses dominer les séries féminines FIBA 3x3, on pourrait penser que cela fait plus longtemps. L’alchimie de l’équipe sur le terrain vient de la confiance et de l’esprit de camaraderie que le groupe partage sur et en dehors du terrain.

« Il n’y a jamais eu un instant où, même sur le terrain dans le feu de l’action on ne se parle pas avec respect. Personne n’élève sa voix ou bien s’exprime un ton malicieux, » dit-elle. « On a toujours confiance en l’autre. On sait toutes que chaque joueuse va remplir son rôle et faire du mieux qu’elle peut. »

En basketball, la communication est extrêmement importante. C’est encore plus crucial en 3x3 car on n’a que 14 secondes pour tirer, il y a moins d’arrêts de jeu et les joueuses se coachent elles-mêmes. 

« Honnêtement, l’alchimie que nous avons va au-delà du terrain et je pense vraiment que ça fait la différence pour nous quand on joue, » a dit Bosch. « Un des annonceurs à la Coupe du monde a dit, ‘Écouter vos temps-morts est quelque chose de tellement rafraîchissant. Vous discutez simplement de l’attaque. Vous êtes si calmes, vous riez, vous passez un bon moment et on voit bien que vous prenez du plaisir. »

« Je ne peux pas imaginer avoir une telle alchimie ou avoir cette capacité à jouer en équipe avec d’autres joueuses. »

En plus de cette excellente alchimie d’équipe, Équipe Canada est aussi bourrée de talents et Bosch est toujours prête à donner du crédit à ses coéquipières et à leurs habiletés.

« Michelle est absolument incroyable, il n’y a pas meilleure qu’elle, » a dit Bosch. « Elle est tellement intelligente. Et Paige, c’est une tireuse incroyable. Et Katherine, Katherine et Michelle jouent tellement différemment, mais elles se complètent tellement bien. Katherine est tellement bonne dans la peinture, mais elle sait tirer et c’est aussi une très bonne passeuse. C’est fou. C’est si facile de jouer avec elles parce qu’elles sont tellement intelligentes et altruistes et elles font ce qui a de mieux pour l’équipe à chaque fois. »

Même si Bosch ne perd pas de temps pour remercier ses coéquipières d’avoir aidé leur nouvelle coéquipière à s’intégrer, la réalité c’est qu’il est facile de la vouloir dans son équipe. 

Regarder les matchs du Canada c’est aussi regarder Bosch attraper les rebonds offensifs sans relâche, sacrifier son corps pour attraper les balles libres et gêner son adversaire pour permettre à son équipe d’avoir des possessions supplémentaires. 

On peut retrouver son style de jeu dans ses plus vieux souvenirs de basketball quand Kacie suivait son grand frère Keaton quand elle était petite et voulait copier tous ses mouvements.

« Je voulais être exactement comme lui, » a dit Bosch. « Nous avions un terrain devant chez nous quand nous étions petits, et je voulais jouer avec lui à chaque fois, et je voulais jouer à chaque match qu’il jouait avec ses amis. »

En tant que plus jeune et plus petite joueuse sur le terrain, et pratiquement tout le temps la seule fille, Bosch a appris à utiliser sa créativité en tout temps.

« Quand je jouais avec mon frère et ses amis, mes efforts et ma détermination étaient les deux seules choses que je pouvais contrôler parce qu’ils pouvaient me contrer à chaque fois que je tirais, s’ils voulaient, » a-t-elle dit. « Aller chercher les rebonds et plonger au sol pour récupérer les balles libres étaient en quelque sorte la seule façon pour moi d’essayer de les aider. »

Aujourd’hui les rôles se sont inversés et le grand frère de Bosch est maintenant son plus grand partisan. Quand l’équipe a l’opportunité de s’entraîner à domicile en Alberta entre les tournois du championnat, le frère de Bosch est là. 

« C’est mon soutien No 1, » a-t-elle dit. « Il suit tous nos matchs et il m’envoie des messages pour féliciter le groupe, ce genre de choses. Il adore ça. »

C’est difficile de ne pas se passionner pour le basketball 3x3 quand on est un partisan de basketball de près ou de loin.

« Pour les gens qui connaissent le basket, ou même s’ils n’ont jamais joué au basket avant, le 3x3 ressemble au streetball, » a dit Bosch. « C’est comme quand on est petits et qu’on essaie d’avoir autant de joueurs que possible de son quartier et tes amis vont au YMCA et on joue spontanément, c’est à ça que ça ressemble. C’est tellement amusant et on ne se prend pas la tête. Et puis, la musique nous motive et on entend les présentateurs parler et tu joues avec trois de tes meilleures amies. »

Même si Bosch se considère toujours comme relativement nouvelle dans ce sport, elle ne pourrait pas imaginer ne pas rejoindre ses coéquipières à chaque fois qu’une opportunité se présente. Ce weekend, cette opportunité est au Québec avec le tournoi de Montréal des séries féminines FIBA 3x3 et Bosch est heureuse de pouvoir y participer.

« Honnêtement, j’ai eu beaucoup de chances et d’opportunités tout au long de mon parcours, » a-t-elle dit. « Je le dis tout le temps aux sœurs Plouffe et à Paige, ‘Je ne sais pas comment je suis arrivée ici. Mais j’apprécie chaque instant passé avec vous donc merci de m’avoir accepté au sein de l’équipe.’ »