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Canada basketball

Kayla Alexander Envoie Du Positif Sur Et en Dehors Du Terrain

Équipe Nationale Féminine

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7/2/2020

Par : Holly MacKenzie

OSTEND, BELGIQUE (le 7 février 2020) – Alors qu’il restait 6:33 de jeu dans le premier quart-temps entre le Canada et la Belgique, c’était son tour. Kayla Alexander est rentrée dans le match pour Équipe Canada, faisant son retour sur le parquet après quatre mois de pause à la suite d’une blessure au genou. Son impact a été immédiat. Marquant huit des 12 points dans le premier quart, Alexander a aidé l’équipe à prendre cinq points d’avance, puis 16 dans le deuxième quart.

Après une ultime minute mouvementée, le Canada est finalement reparti avec la victoire, l’emportant 61-56. Alexander a quitté le terrain après avoir joué près de 22 minutes. Elle a fini deuxième meilleure marqueuse de son équipe, avec 12 points à 5 sur 7. En plus de ses paniers marqués dans le jeu, elle a inscrit deux lancers-francs avec sang-froid pour donner un avantage de quatre points alors qu’il ne restait plus que 10 secondes de jeu.

“Je suis juste très contente d’être de retour sur le terrain,” a dit Alexander à propos de son match en Belgique. “Et de pouvoir jouer de nouveau au haut niveau avec mes coéquipières. Je suis concentrée pour essayer de jouer à mon plus haut niveau pour cette équipe et pour retrouver le niveau que j’avais. Je sais que cela va prendre du temps, mais je suis heureuse d’être de retour sur le terrain et de pouvoir jouer avec mes coéquipières.”

Il serait impossible de ne pas se réjouir pour Alexander. Après avoir joué pour l’Équipe Nationale durant plusieurs étés, elle a connu des blessures au genou ses deux derniers étés. Pouvoir remettre le maillot d’Équipe Canada était très important pour elle.

“Je crois que ça veut dire beaucoup [pour elle au sujet de son retour sur le parquet],” a dit le coach principal Lisa Thomaidis. ”Elle a enduré beaucoup de choses pendant sa carrière. Elle a joué au plus haut niveau, mis à part les Jeux Olympiques, et je pense que c’est quelque chose dont elle a toujours rêvé. Elle est si près du but maintenant. Elle a eu des contretemps à cause de ses blessures mais c’est une personne tellement positive.”

Alexander reconnait que gérer des blessures deux étés de suite n’a pas été facile.

“C’est sûr que c’était frustrant,” a-t-elle dit. “L’été dernier quand j’ai enfin fait partie de l’équipe, nous étions en compétition, nous avons eu des matches amicaux avant [la Coupe du Monde de Basketball Féminin de la FIBA] et je me suis blessée au LCT, donc je n’ai pas pu y aller. Ensuite j’ai pu terminer la première phase avec l’équipe cet été, c’était super de pouvoir jouer avec l’équipe. Puis nous sommes allées à Porto Rico pour une compétition et ça a recommencé, c’était frustrant.”

Avant sa blessure, Alexander était en pleine préparation pour le tournoi de l’Americup. Même s’il était difficile pour elle de ne pas pouvoir pratiquer le sport qu’elle aime, la foi d’Alexander et l’amour et le soutien de la famille Équipe Canada l’ont aidé à mettre les choses en perspective.

“J’étais effondrée,” a-t-elle dit. “C’est ce pourquoi j’avais travaillé si dur, j’avais enfin réalisé un rêve. Je fais partie de l’équipe, je joue, j’aide l’équipe à jouer à son meilleur niveau et puis je me blesse. Honnêtement, ce sont mes coéquipières qui m’ont aidé à surmonter cette épreuve. Elles m’ont beaucoup soutenu. De même pour le staff médical et le personnel d’entraînement. Tout le monde était là pour moi au niveau mental et émotionnel et je suis très reconnaissante pour ça. La chose la plus importante pour moi était ma foi. Je sais que Dieu a un plan. Malheureusement, il y a des choses qui arrivent et qui ne sont pas logiques, on ne comprend pas le raisonnement ou ce qu’il y  a derrière mais je crois que tout va aller dans le bon sens pour son bien et sa gloire.”

Bien qu’elle fût impatiente de rentrer sur le terrain, Alexander a choisi de se concentrer sur les aspects positifs de sa vie en dehors du terrain. Ne pas pouvoir jouer au basket voulait dire plus de temps à la maison avec sa famille et ses amis. Après avoir voyagé à travers le monde pour jouer au basket professionnel ses sept dernières années, elle s’est dit autant profiter du temps avec ses proches tant qu’elle le pouvait. En plus de sa réhabilitation et de pouvoir passer du temps chez elle, Alexander a choisi de donner de son temps en visitant des écoles, en parlant aux enfants d’obstacles à franchir, et de travailler pour réaliser ses rêves.

“J’ai pu faire beaucoup de visites d’école,” a-t-elle dit. “Passer du temps avec les enfants est quelque chose que j’apprécie beaucoup. J’essaie de retenir le positif et j’essaie de partager mon histoire et d’encourager les jeunes enfants à ne rien lâcher et de poursuivre ce qu’ils veulent.”

Programmer des visites d’école n’est pas la seule chose qu’Alexander a trouvée pour aider les jeunes. En août 2019, elle a réalisé un autre rêve grâce à la publication de son premier livre pour enfants, La Magie du Basketball. Il a été écrit par Alexander et par sa sœur Kesia, et Alexander a aussi illustré le livre.

“Je suis allée à I’école pour l’éducation,” a dit Alexander. “J’adore travaillé avec les enfants. Je crois que c’est ma vocation, ma passion ; de travailler avec les enfants et de les instruire comme d’autres adultes m’ont instruit quand j’étais petite.”

“J’ai tellement appris pendant toutes ces années à jouer au basket,” a-t-elle continué. “Le Basket m’a beaucoup donné. Les leçons de vie que tu apprends quand tu joues au basket, les leçons dont tu te souviens, restent longtemps en toi. C’est au basket que j’ai trouvé ma voix. J’ai appris l’esprit d’équipe et j’ai appris ce qu’était le travail acharné. C’est que je voulais montrer aux enfants. À chaque fois que je parle aux enfants, j’essaie de partager ces leçons avec eux. Pour tous les enfants que je n’ai pas pu rencontrer jusqu’à maintenant, il y a ce livre.”

Passer de la volonté d’écrire un livre à l’écriture, l’illustration et la publication du livre était un nouveau défi pour Alexander. Même si en tant que basketteuse professionnelle, elle savait ce que travailler dur signifiait, devenir auteure était quelque chose de différent.

“Vous savez quand on vous parle du travail acharné [que cela implique], et que vous vous dites, “Oui, je sais ce que c’est,” a-t-elle dit. “Ça m’a vraiment frappé parce que je suis tellement habituée à la charge de travail dans le basket, les heures d’effort, les entraînements. Écrire un livre est quelque chose de complètement différent. On utilise d’autres muscles. C’était un défi différent, mais je suis vraiment fière de ce que j’ai accompli et je suis contente du résultat. Je suis tellement contente que ma sœur m’ait aidé sur ce projet. Ça a bien marché et je suis juste très fière de ça et j’ai réalisé que j’aimais vraiment ça et je veux écrire plus de livres.”

Alexander dit que si elle n’était pas joueuse de basket, elle aurait enseigné. Même dans des conversations brèves, on peut facilement déceler son désir de motiver et de partager sa positivité. Elle a transformé ses propres problèmes pour les transformer en leçons d’encouragement, elle a toujours le temps de parler du succès et du talent de ses coéquipières, elle reste consciente et est reconnaissante du travail réalisé dans les coulisses par le staff de soutien de l’équipe, donc ce n’est pas surprenant que les coéquipières d’Alexander en Équipe Nationale ainsi que le personnel d’entraînement soient si heureux de la voir revenir sur le terrain pour faire ce qu’elle aime.

“C’est un grand atout dans notre équipe,” a déclaré Thomaidis. “Elle est tellement talentueuse. Elle est humble, et pourtant bourrée de talents. Dans beaucoup de domaines. Elle change l’apparence de notre équipe, ce dont on est capable de faire et comment nous savons jouer. Nous sommes juste impatientes de la retrouver et de voir comment les choses se passent avec elle pour le meilleur.”