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Canada basketball

Nathaniel Mitchell est chez lui et il est prêt à faire progresser le basketball au Canada

Équipe Nationale Masculine

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6/1/2022

Quand Nathaniel Mitchell a décidé qu’il allait être entraîneur de basketball, il savait qu’il devait sûrement aller à l’étranger. Après avoir passé trois saisons en tant qu’entraîneur adjoint des Hornets de Charlotte, sept ans après le début de sa carrière d’entraîneur pro, Mitchell est de retour à Toronto avec les Raptors en tant qu’entraîneur assistant du personnel d’entraînement de l’entraîneur-chef Nick Nurse.

« c’est super, » a-t-il dit. « C’est toujours génial de faire partie d’une bonne organisation quand on essaie d’avancer dans sa carrière et le fait que ce soit dans ma ville d’origine, c’est même mieux. Je suis vraiment content. »

Mitchell a rejoint le banc en NBA avec les Red Claws du Maine de la G League NBA en tant qu’assistant en 2014, avant de passer trois ans avec les Raptors 905, l’équipe de G League de Toronto, de 2015 à 2018. Pendant le temps qu’il a passé à Mississauga avec les 905, Mitchell a travaillé avec le jeune Pascal Siakam et Fred VanVleet pendant leurs premières années en NBA. Retrouver les deux joueurs qui font maintenant partie des meilleurs joueurs pour les Raptors après les avoir connus dans leurs premières années quand ils développaient leur jeu est encore plus spécial.

Canada Basketball a récemment annoncé que Mitchell, ainsi que son collègue entraîneur assistant avec les Raptors Nate Bjorkgren, seront à la tête de l’Équipe Nationale Senior Masculine du Canada pour les rencontres à venir dans le cadre des éliminatoires à la Coupe du Monde de Basketball FIBA 2023. Mitchell sera l’entraîneur-chef de l’équipe lors de l’AmeriCup FIBA 2022 au Brésil l’été prochain. Il sera également l’entraîneur adjoint principal du personnel d’entraînement de Bjorkgren pendant les fenêtres des éliminatoires de novembre et de février.

La passion de Mitchell pour le basketball a débuté avant même qu’il ne soit conscient de cette passion pour le basketball. Il est passionné de ce sport depuis tellement longtemps qu’il ne se souvient plus vraiment d’une période sans ce sport. Il a commencé à entraîner quand il était encore joueur, et a entraîné l’équipe junior de son école quand il jouait lui-même pour l’équipe du secondaire. 

« J’adorais travailler sur mon jeu et j’amenais mes coéquipiers avec moi et je dirigeais les exercices sur les compétences que je voulais améliorer, » a-t-il dit. « C’est ce qui m’a lancé dans ce parcours d’entraîneur. »

Quand il était encore joueur, Mitchell était garde sur le terrain, et souvent capitaine de l’équipe également.  

« Je me souviens que quand j’étais jeune, tous les entraîneurs pour lesquels j’ai joué m’avaient dit que je serai un très bon entraîneur, » a dit Mitchell. « Je ne sais pas si c’était parce que j’étais le garde de l’équipe, ou bien parce que je me souvenais de toutes les stratégies et je savais où tous les joueurs devaient être, mais j’essayais toujours d’être un leader.”

Même les personnes qui côtoyaient Mitchell en dehors du terrain pouvaient voir où sa carrière se dirigeait. Pendant une période où la NBA avait été suspendue à cause de la pandémie de coronavirus mi 2020, Mitchell a recontacté un ancien collocataire d’université. Alors qu’ils racontaient leur parcours respectif depuis qu’ils avaient quitté l’université, son coéquipier n’était pas surpris de voir que Mitchell avait réussi à devenir entraîneur en NBA.

« Je lui ai demandé pourquoi et il a dit, « Quand on jouait aux jeux vidéo à l’université, tu mettais toujours en place des stratégies dans le jeu, tu voulais toujours jouer de la bonne manière. »

Le succès de Mitchell n’est peut-être pas une surprise pour ceux qui le connaissent, mais il ne serait pas arrivé jusque-là sans son éthique de travail acharné. Entre ses années avec les Raptors 905 où il a aidé des joueurs tels que Siakam à commencer à se développer pour devenir le joueur étoile qu’il est aujourd’hui et son temps passé à Charlotte où il a pu travailler avec une autre étoile en la personne de Kemba Walker, ainsi que le jeune phénomène LaMelo Ball, l’approche de Mitchell est restée la même.

« Ce que j’apprécie beaucoup ce sont les gens avec qui je travaille ou qui ont travaillé pour moi et qui ont pu continuer leur carrière et réussir, » a-t-il dit. « C’est une des choses qui ont motivé les personnes qui m’ont aidé tout au long de ma carrière, et j’ai hérité de cela et je veux continuer à faire ça. »

Parce que le but principal de Mitchell est d’aider les joueurs à continuer à exceller et à s’améliorer, il a réussi à facilement former un respect mutuel entre lui et les joueurs avec qui il travaille. Les relations qu’il a formées au cours de sa carrière ont continué même après être passé à une autre étape de sa carrière.

« Je pense que quand on fait les choses de la bonne manière et qu’on traite bien les gens, on garde ces relations pour toujours,” a-t-il dit.

Quand les nouvelles du retour de Mitchell à Toronto ont commencé à fuiter, le groupe de discussion de la famille était très actif, puisque tout le monde l’a félicité. Le point noir d’être de retour chez lui est peut-être le besoin d’avoir des attentes réalistes à propos des demandes de billets. Pendant ses trois saisons avec Charlotte, Mitchell allait en général deux fois par an à la Scotiabank Arena. Il a maintenant 42 rencontres de saison régulière ici, et beaucoup d’amis ainsi que sa famille qui ont hâte de le voir travailler en tant que membre du personnel d’entraînement sur le banc de Toronto.

Mitchell est retourné à Toronto non seulement parce que c’est chez lui, mais aussi parce qu’il a senti qu’il pouvait continuer à se développer et à progresser en tant qu’entraîneur au sein de l’organisation.

« Quand vous êtes dans ce monde et que vous entraînez, vous cherchez toujours à trouver le meilleur moyen d’aider l’organisation à gagner, » a-t-il dit. « Je n’ai même pas pris en compte le fait que c’était chez moi, c’était juste la cerise sur le gâteau. Je pense que c’est un testament pour l’organisation avec qui j’ai décidé de revenir. »

Une autre valeur ajoutée a été de voir la progression des gens autour de lui, dont beaucoup de personnes avec qui il a travaillé pendant son temps passé avec l’organisation des Raptors 905.

« Quand j’étais avec les 905, Nick Nurse était l’entraîneur assistant, » a dit Mitchell. « Je suis parti l’année où il a été engagé en tant qu’entraîneur-chef. Nous avons fait la ligue d’été ensemble avant que j’accepte le poste à Charlotte. Il y a beaucoup de gens qui étaient avec les 905, Dan Tolzman, John Wiggins, Chad Sanders, il y a tellement de personnes qui ont gravi les échelons et qui travaillent maintenant avec les Raptors.”

Une des choses qui a toujours été importante pour Mitchell, peu importe où il entraîne, c’est d’aider à faire progresser le basketball au Canada.

« Mon objectif est de faire progresser les jeunes joueurs et les jeunes entraîneurs de notre pays de manière général, » a-t-il dit. Faire progresser nos entraîneurs est très important pour moi et j’essaie à chaque fois de servir de ressource pour les jeunes entraîneurs talentueux. »

Entre les joueurs qu’il entraîne pendant son été, les appels et les messages de jeunes entraîneurs au Canada auxquels il répond et les entraîneurs qui souhaitent progresser dans leur propre carrière, Mitchell est toujours prêt à aider quand il s’agit du basketball au Canada.

« Être ici, ou peu importe où je me trouve, j’essaie toujours de donner à mon pays qui m’a tant donné et de faire en sorte que ça se développe, » a-t-il dit. « Nous devons faire en sorte que nos jeunes joueurs et nos jeunes entraîneurs continuent de progresser et continuent de s’améliorer et je pense que nous sommes sur la bonne voie. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour continuer de progresser. »