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Canada basketball

Les Canadiennes écrasent le Brésil au GLOBL JAM grâce à un effort collectif

GLOBL JAM

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14/8/2025

Via Sportsnet

TORONTO (le 14 août) — À tous les niveaux, les attentes envers le programme de basketball du Canada ont atteint de nouveaux sommets ces dernières années — tout résultat inférieur à une place sur le podium semble désormais décevant.

L’équipe féminine canadienne des moins de 23 ans a fait un premier pas pour tenir cette promesse mercredi, en écrasant le Brésil par la marque de 104 à 56 lors de son match d’ouverture du GLOBL JAM au Mattamy Athletic Centre.

Avec plus de joueuses que jamais évoluant dans la NCAA et un réservoir de talents en pleine expansion alimentant progressivement les rangs supérieurs, le Canada a pu compter sur les contributions de toute son équipe, cinq joueuses terminant la rencontre avec un nombre de points à deux chiffres.

En tête de file, Avery Howell, originaire de Boise, Idaho, a inscrit 19 points, en plus de quatre rebonds, deux passes décisives et deux interceptions, tout en affichant un taux de réussite de sept tirs sur dix.

« Elle travaille incroyablement fort. Elle parcourt le terrain, elle se bat à chaque occasion. Je trouve qu’elle a fait un excellent travail pour se créer des espaces aujourd’hui, et ses coéquipières l’ont trouvée pour quelques tirs de trois points rapides, ce qui lui a permis de se mettre en route, » a déclaré l’entraîneuse du Canada, Carly Clarke, après la victoire. « Et elle trouve différentes façons de marquer. Je pense qu’elle doit encore améliorer son maniement de ballon et certaines décisions en dribble, mais c’est une tireuse redoutable quand elle est libre, et elle sait qu’elle doit toujours être prête à dégainer dès qu’elle reçoit le ballon. »

Howell, qui se joindra à Washington la saison prochaine après avoir été transférée de l’USC, est l’une des joueuses ayant le plus progressé au cours de la dernière année au sein du programme canadien.

Elle s’est fait remarquer dès l’entre-deux, marquant sur la première possession grâce à l’un de ses cinq tirs de trois points — un sommet dans le match.

« Je pense qu’avec ce groupe, au cours de la dernière semaine d’entraînement, nous avons beaucoup travaillé sur la construction de la confiance. Évidemment, c’est un nouveau groupe, donc je crois avoir mérité cette confiance, mais j’essaie aussi d’écarter le jeu pour leur offrir des lignes de pénétration, » a expliqué Howell à propos de ce qu’il faut pour maximiser son tir avec cette équipe. « Mais cette semaine, l’équipe a fait un très bon travail pour se trouver mutuellement et tenter de tirer le meilleur parti des occasions que nous avons. »

Partout sur le terrain, Tara Wallack, de Surrey (C.-B.), a également apporté sa contribution, terminant avec 11 points, neuf rebonds et cinq passes décisives. La capitaine Yvonne Ejim, de Calgary, a ajouté 11 points, quatre rebonds et cinq passes, tandis que Merissah Russell, d’Ottawa, a inscrit 16 points.

Wallack a donné le ton très tôt pour le Canada, marquant neuf des 12 premiers points de l’équipe, dont deux tirs de trois points dans les premières minutes, contribuant ainsi à bâtir une avance de 10 points.

L’avance initiale du Canada est passée à 20 points avec deux minutes à jouer au premier quart. Dans le sillage de Wallack et Howell, les Canadiennes ont continué à enchaîner les tirs de loin, réussissant six tirs de trois points dans cette première période.

Elles ont nettement privilégié les tirs longue distance au début de la rencontre, tentant 13 tirs à trois points contre seulement sept à deux points, transformant un départ tonitruant en victoire écrasante. Au total, le Canada a affiché une grande efficacité au tir avec 35 réussites sur 61 (57,4 %) et 17 sur 34 à trois points (50 %).

Malgré l’incapacité du Brésil à suivre le rythme du puissant jeu offensif canadien, la capitaine Isabella Nascimento a tout de même mené son équipe avec 25 points (11 sur 23 au tir). Aucune autre joueuse brésilienne n’a marqué plus de six points.

La familiarité entre les joueuses canadiennes a également joué un rôle important, la chimie développée lors de tournois précédents permettant à l’équipe d’enregistrer 10 passes décisives sur ses 10 paniers marqués au premier quart.

« Nous insistons vraiment sur le jeu altruiste, sur l’extra-passe, sur le fait de jouer avec un bon espacement. Je suis vraiment ravie de voir à quel point le ballon circule, » a expliqué Clarke au sujet de la volonté de son équipe de faire bouger le ballon. « Yvonne et Tara ont trouvé de très bons tirs, [Phillipina Kyei] a redistribué depuis le poste bas lorsqu’elle a été doublée, Shy [Day-Wilson] a fait circuler en transition. Donc, ce n’était pas seulement l’œuvre d’une seule joueuse, tout le monde a fait preuve d’altruisme. »

Au total, l’équipe a terminé avec 36 passes décisives sur 35 paniers réussis — un chiffre rendu possible par le règlement de la FIBA qui accorde des passes décisives sur certains lancers francs réussis — avec Shy Day-Wilson en tête avec six.

Au fil du match, le Canada a commencé à exploiter davantage le jeu intérieur, Kyei (2,03 m) posant de solides écrans pour permettre à Kyrah Daniels, spécialiste du pick-and-roll, de s’illustrer.

Le rouge et blanc a ainsi creusé un écart de 30 points en fin de deuxième quart sur l’une de ces actions, Kyei posant un écran haut, Daniels l’utilisant à la perfection avant de transmettre à Howell, laissée seule dans le coin faible après que sa défenseure a dû venir en aide sur Daniels dans la séquence précédente.

Elles sont rentrées au vestiaire avec cette avance de 30 points, un écart que le Brésil n’allait jamais réussir à combler face à l’adresse redoutable des tireuses canadiennes.

En complément de l’attaque rapide et puissante du Canada, la défense s’est montrée étouffante, perturbant les possessions brésiliennes et les forçant toute la soirée à prendre des tirs difficiles.

« J’ai été satisfaite de notre défense en première mi-temps. Je pense que cela nous a donné de l’énergie, nous a permis de courir en transition, de bien faire circuler le ballon en attaque, de trouver nos tireuses ouvertes en rythme et de marquer tôt, ce qui nous a aussi donné confiance. »

Le Brésil a terminé la rencontre avec 21 tirs réussis sur 58 (36,2 %) et 7 sur 23 à trois points (30,4 %), le Canada se démenant sur tout le terrain pour contester chaque tentative.

Malgré un match déjà en main, les Canadiennes n’ont pas relâché la pression en deuxième mi-temps, limitant le Brésil à seulement 14 points au troisième quart et 19 au quatrième. Elles ont entamé la dernière période avec 41 points d’avance.

Ce fut un excellent départ pour le Canada et pour l’entraîneuse Clarke, qui espère décrocher une deuxième médaille d’or au GLOBL JAM après celle remportée en 2022 — exactement le genre de départ qu’elles espéraient pour ce tournoi, alors qu’une génération talentueuse de joueuses canadiennes s’affirme sur la scène internationale.