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Canada basketball

Kyle Alexander cherche à continuer sa série de victoires cet été avec le titre CEBL 2022 en tête

Équipe Nationale Masculine

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12/8/2022

OTTAWA, Ont. (le 12 août 2022) -- Quand les Shooting Stars de Scarborough débuteront le Weekend de Championnat LECB 2022 vendredi face aux River Lions de Niagara, Kyle Alexander sera prêt.

Après avoir remporté la bague du championnat de la Ligue d’été NBA à Las Vegas avec les Trail Blazers de Portland en juillet, Alexander aimerait ajouter une autre bague à sa collection cet été.

« C’était une super expérience, » a dit Alexander à propos du temps qu’il a passé avec l’équipe des Blazers à Las Vegas. « On joue tous les jours ou tous les deux jours… J’ai manqué quelques jours au début car j’étais avec l’équipe nationale mais après le premier match de Portland à Las Vegas, c’était une très bonne expérience. »

Pendant ces jours-là, il était avec l’équipe nationale senior masculine pour participer aux éliminatoires zone Amériques à la Coupe du Monde de basketball FIBA à Hamilton en Ontario, où Équipe Canada a battu la République Dominicaine par la marque de 95 à 75 pendant la fête du Canada.  

« Représenter son pays est quelque chose d’incomparable, » a dit Alexander. 

« Jouer avec des gars comme Kelly Olynyk, Dwight Powell, Shai Gilgeous-Alexander, Nickeil Alexander-Walker ? » a-t-il continué. « Jamal Murray était là, Oshae Brissett, Luguentz Dort, beaucoup de joueurs étaient là, même si certains ne pouvaient pas jouer. »

« C’est incroyable pour moi d’évoluer dans cet environnement. Vous savez, j’ai commencé le basketball à 16 ans. J’ai réussi à trouver des minutes de jeu et à atteindre ce niveau de jeu pour être avec tous ces joueurs en NBA… C’est quelque chose d’irréel pour moi. J’en suis très reconnaissant. »

Contrairement à la plupart de ses coéquipiers en équipe nationale ou en LECB, Alexander n’a pas grandi en tirant au panier en faisant semblant d’être un joueur NBA. À la place, il jouait sur les terrains de soccer et de volleyball. Même s’il aimait les sports qu’il pratiquait, il n’était pas passionné donc le consciencieux Alexander a dit à ses parents qu’il ne voulait plus jouer quand il était en classe neuf. 

« J’ai dit à mes parents que je ne voulais rien faire et c’était parce que je voulais qu’ils économisent de l’argent, » a-t-il dit. « Je leur disais, « je ne suis pas passionné par ces sports, donc je veux arrêter. »

Après avoir quitté le soccer et le volleyball, Alexander ne faisait pas de sport jusqu’à ce que le père de son compatriote canadien et garde des Spurs de San Antonio Josh Primo ait appelé le père d’Alexander pour lui dire que les deux enfants devraient participer à la Bobby Allen Skills Academy à Mississauga ensemble.

Même si Alexander s’est rapidement passionné pour le basket, il a mis plus de temps pour développer ses habiletés.

« Le premier jour, je n’arrivais pas à faire un layup de la main gauche, » a dit Alexander en riant. « Je n’arrêtais pas de tirer du mauvais pied et je manquais mes layups. Allen a dû arrêter l’exercice et me montrer les appuis à faire et je n’y arrivais toujours pas. J’étais tellement embarrassé. Je suis rentré à la maison et j’ai tiré le panier de ma sœur qui était sur le côté de la maison pour continuer à pratiquer mes appuis et j’ai finalement compris. »

Alexander se souvient encore parfaitement de ces heures passées à s’entraîner. 

« Ça peut paraître bête, mais c’était la première fois que je me suis prouvé que, d’une, j’avais une éthique de travail, et deux, que j’aimais être préparé, et c’est ce qui m’a propulsé dans ma carrière de basket jusqu’à ce jour. Je ne veux pas arriver à un match, un entraînement, un camp d’entraînement ou autre et jouer contre quelqu’un qui est plus prêt que moi. »

C’est d’ailleurs son éthique de travail qui a permis à Alexander de passer de cette académie d’habiletés à Orangeville Prep quand il a suscité l’intérêt de l’entraîneur Larry Blunt, alors qu’il était un grand joueur peu technique mais déterminé. 

« Il m’a vu au camp et il a vu que j’avais du potentiel, » a dit Alexander.

« Je ne sais pas ce qu’il a vu, » a dit Alexander en riant, « mais j’ai joué deux ans là-bas. Jouer avec Thon Maker et Jamal Murray accélère ton processus de développement. Entraîneur [Rick] Barnes est venu et a vu en moi un certain potentiel et m’a emmené dans le Tennessee. Beaucoup de personnes m’ont donné des opportunités. »

Et c’est à Tennessee qu’Alexander a eu soif de victoire.

(AP photo/Wade Payne)

« J’adore gagner, » a-t-il dit. « C’est quelque chose que j’ai en moi depuis le niveau universitaire. J’adore gagner. Je ferais tout pour mon équipe pour l’emporter. Si on gagne, je m’en fiche d’avoir marqué 20 points ou cinq points. C’est toujours super d’avoir bien performé dans une victoire, mais je n’aime pas faire un très bon match et perdre. »

Après son passage dans le Tennessee, Alexander a joué avec le Heat dans la ligue d’été de Las Vegas en 2019, et il a enchaîné sur un contrat « two-way » au milieu de la saison. Malheureusement, Alexander a dû arrêter de jouer à cause d’une blessure au genou seulement un jour après la signature de son contrat et il a fini l’année avec Fuenlabrada en Espagne. Il a passé les deux dernières saisons à jouer en Espagne et il a récemment signé un contrat avec Valence pour la saison prochaine. Cet été, il est excité de jouer en LECB avec les Shooting Stars.

Alexander est heureux d’avoir l’opportunité de jouer devant sa famille et ses amis, lui qui a passé les deux dernières années à l’étranger. Ses parents l’ont vu jouer en personne pour la première fois depuis l’université lors de cette rencontre avec l’équipe nationale senior masculin à Hamilton pendant la fête du Canada. C’était aussi la première fois que sa grande sœur Kayla le voyait jouer avec l’uniforme du Canada. Elle-même vétéran au sein de l’équipe nationale senior féminine, Kayla a toujours dit à son frère combien il était spécial de jouer pour l’équipe nationale. Depuis le début de sa carrière de basketteur, Kayla a toujours été là pour lui. 

« C’est une des meilleures personnes au monde, vraiment, » a dit Alexander à propos de sa sœur. « Elle me comprend. »

« C’est super et c’est un peu de la triche, parce que je comprends ma sœur qui a tout fait avant moi, et même si c’est du basket féminin, elle a tout fait, donc je peux simplement l’appeler si besoin, » a-t-il dit. « Beaucoup de gars y vont à l’aveugle, mais dans mon cas, il suffit que je l’appelle. J’ai toujours une longueur d’avance grâce à ça au moins. »

Quand Alexander a pris la décision d’aller jouer à l’étranger en Espagne, Kayla était la personne qu’il a appelée.

« Elle m’a préparé à mon déplacement à l’étranger, » a-t-il dit. « Mentalement, j’ai pu me préparer à tout avant que ça n’arrive et je pense que ça m’a beaucoup aidé. »

Alexander crédite ses parents pour la relation étroite qu’il a avec ses deux sœurs et dit qu’elles sont, sans aucun doute, ses plus grandes fans. 

« Nous sommes qui nous sommes grâce à eux, » a-t-il dit. 

Quand il n’est pas sur le terrain, Alexander est un passionné de musique et passe son temps à composer, chanter et à s’organiser pour apprendre à jouer du piano. Alors que Kayla est une illustratrice et une artiste, sa vie est immergée dans la musique. 

« Je ne saurais pas qui je suis sans la musique, » a-t-il dit. « J’ai remarqué qu’à chaque fois que je perdais mes écouteurs à l’université, je faisais des mauvais entraînements et des mauvais matchs. La musique préserve ma santé mentale. »

Son rêve de pouvoir jouer un match NBA devant son père lui permet de rester concentré quand il est sur le terrain. Et aussi atteindre le potentiel que ses anciens entraîneurs et mentors ont vu en lui, alors qu’il n’était qu’un garçon de 16 ans qui ne finissait ses layups que par des briques à gauche et à droite. 

« Je ne serais pas là où je suis sans la grâce de Dieu, tout d’abord, mais aussi sans la patience dont beaucoup de gens ont fait preuve avec moi, » a dit Alexander. « J’ai commencé tard et deux de mes entraîneurs ont parié sur moi. Le Heat de Miami a aussi parié sur moi, donc on peut dire que ça m'est arrivé trois fois. Même si au bout du compte, ça n’a pas fonctionné, j’ai appris beaucoup de cette expérience. »

Alexander aime parler de ce sujet et remercie ceux qui l’ont aidé tout au long de son parcours.

« Je ne pense pas que j’aurais joué à Orangeville Prep si Larry Blunt ne m’en avait pas donné l’opportunité et dit, « Ce gars a vraiment du potentiel. » D’abord, Bobby Allen me prend et donne une ristourne à mes parents parce qu’il a cru en moi. Puis Rick Barnes dit que j’ai beaucoup de travail à faire mais que j’en vaux la peine parce qu’il pense que je peux devenir pro. Et puis le Heat de Miami, avec qui j’ai eu un contrat NBA lors de ma première année. Honnêtement, si je ne m’étais pas blessé, je pense que je serais encore en NBA. Je suis très reconnaissant envers les personnes qui m’ont donné une opportunité. J’ai beaucoup progressé et je ne compte pas m’arrêter là. Donc merci à tous ces gens. »

Ce weekend, Alexander participera au weekend de championnat de la LECB. Cet automne, il jouera sa troisième saison professionnelle en Espagne.

« C’est vraiment dingue de me dire que ça ne fait même pas 10 ans que je fais du basket et de voir où j’en suis maintenant, » a-t-il dit. « Je suis vraiment excité.”

Excité et ce n’est que le début pour lui.